“Monsieur Mohamed Mehdaoui est à la tête d’une maison d’édition ‘Madrass’Animée’ et il a été condamné à une amende de 2.000 euros par la justice pour avoir publié des textes ou des illustrations qui présentent un danger pour la jeunesse et susceptibles d’inciter à la violence en l’espèce en décrivant des scènes de torture”, explique Alexandre Brugère, préfet des Hauts-de-France.
Pour la justice, ces livres, intitulés “Héros de l’Islam : Les Compagnons du Prophète”, font la promotion du djihad. Et se rapproche du salafisme, un islam radical, notamment à travers la représentation de personnages sans visage. Pour le préfet des Hauts-de-Seine, en invitant cet éditeur controversé, la mosquée se met hors la loi.
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Monsieur Mohamed Mehdaoui, à la tête de la maison d’édition Madrass’Animée, a récemment été condamné par la justice à une amende de 2 000 euros. Cette sanction fait suite à la publication de textes et d’illustrations jugés « présentant un danger pour la jeunesse » et susceptibles « d’inciter à la violence, notamment par la description de scènes de torture », selon les propos d’Alexandre Brugère, préfet des Hauts-de-France.
Mais la polémique ne s’arrête pas là. En effet, le même préfet a proféré des menaces à l’encontre de la mosquée où Mohamed Mehdaoui officie également en tant qu’imam, évoquant la possibilité de sanctions collectives. Cette double peine, touchant à la fois l’éditeur et la communauté religieuse, soulève un profond malaise.
Les fidèles de cette mosquée n’ont, en réalité, aucun lien avec les publications incriminées, et se trouvent injustement pris pour cibles dans un contexte où le pouvoir préfectoral semble outrepasser ses limites. Cette situation est perçue par beaucoup comme un abus d’autorité, où la responsabilité individuelle de Mohamed Mehdaoui est indûment étendue à la communauté qu’il sert spirituellement.
Ce cas pose une question essentielle sur l’équilibre entre la lutte contre les contenus jugés dangereux et le respect des libertés individuelles et collectives, notamment dans le cadre du culte et de la vie associative.
La république des lâches !