Manuel Valls a assuré ce jeudi au micro de RMC ne « pas du tout » craindre le signalement à la justice pour « incitation à la haine » déposé par Benjamin Lucas et Léa Balage El Mariky. « Je les attends », a-t-il dit d’emblée.
Une attitude critiquée puisqu’elle donne l’impression de minimiser des accusations sérieuses ou d’éviter une enquête appropriée.
Lorsqu’un ministre (ou toute personne en position de pouvoir) se croit au-dessus de la justice et se considère innocent avant même un dépôt de plainte, cela peut être perçu comme une forme d’arrogance ou de déni de la nécessité de rendre des comptes. En principe, la justice doit être égale pour tous, indépendamment de la position sociale ou politique, et chaque individu devrait être traité de manière équitable dans le cadre d’une procédure judiciaire.
L’idée de se placer au-dessus de la justice peut nuire à la crédibilité du gouvernement et à la confiance du public dans les institutions. Cela peut également alimenter des accusations de corruption, de favoritisme ou d’abus de pouvoir, car cela suggère que certaines personnes pensent pouvoir échapper à la loi en raison de leur statut.
Cela soulève des enjeux importants sur la transparence, la responsabilité et la séparation des pouvoirs dans une démocratie. Un ministre ou tout autre responsable public devrait non seulement se soumettre aux principes de la justice, mais aussi incarner ces valeurs pour maintenir la légitimité de son mandat et de son gouvernement.
Mais bon la République n’est plus …
Vidéo à partir de la 13ème minutes