» (Le jeûne vous est prescrit) pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours. Mais pour (les personnes âgées ou ceux qui sont atteints d’une maladie incurable) ceux qui ne pourraient le supporter qu’avec grande difficulté, il y a une compensation : nourrir un pauvre (pour une journée) »
[Sourate 2 – V.184]
La Fidya et la Kaffara sont deux formes de compensation en Islam pour ceux qui ne peuvent pas jeûner pendant le mois de Ramadan.
1. Fidya (فدية)
- Définition : Compensation donnée par une personne qui ne peut pas jeûner pour une raison valable et permanente (ex : maladie chronique, vieillesse).
- Obligation : Elle est due uniquement si la personne ne pourra jamais rattraper ses jours de jeûne.
- Montant : Il faut nourrir un pauvre par jour de jeûne manqué. La quantité correspond généralement à environ 1,5 kg de nourriture de base (riz, blé, etc.) ou son équivalent monétaire selon le prix local.
2. Kaffara (كفارة)
- Définition : Expiation pour une personne qui a délibérément rompu son jeûne du Ramadan sans excuse valable.
- Obligation : Si une personne casse son jeûne intentionnellement (manger, boire, relations conjugales), elle doit :
- Jeûner 60 jours consécutifs (si elle en est capable).
- Si elle ne peut pas, elle doit nourrir 60 pauvres (chaque jour compte pour une personne).
- Montant : Environ 1,5 kg de nourriture par pauvre ou son équivalent monétaire.
Différences principales :
| Aspect | Fidya | Kaffara |
|---|---|---|
| Cause | Incapacité permanente à jeûner | Rupture intentionnelle du jeûne |
| Obligation | Nourrir un pauvre par jour manqué | Jeûner 60 jours ou nourrir 60 pauvres |
| Montant | 1,5 kg de nourriture/jour | 1,5 kg × 60 personnes |
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