Le chantage à l’antisémitisme et ses bavures …

Nancy Szejnberg, 51 ans, vient d’être condamnée ce mercredi 14 mai par le tribunal judiciaire de Paris à deux ans et demi de prison — dont un an et demi probatoire — pour dégradation à caractère antisémite et dénonciation mensongère, pour une série de tags et menaces antisémites dont elle se disait victime, en octobre dernier, dans son immeuble HLM de l’avenue Philippe-Auguste à Paris (XIe). En octobre 2024, elle a fait le tour des plateaux, prétendant être victime de tags antisémites, croix gammées, lettres de menaces anonymes (écrites en arabe), des boîtes à lettres jusqu’à sa porte de palier… Les responsables communautaires juifs se sont indignés. Les politiciens ont crié à l’explosion de l’antisémitisme. Certains ont accusé les musulmans. Le 18 janvier 2025, les enquêteurs qui avaient caché des caméras, ont découvert qu’avec sa fille de 16 ans, elles étaient les auteurs des tags. De même pour les lettres, dont le timbre a été payé par la carte bleue de la mère. Le 31 mars 2025, à son procès, elle a accusé sa fille. Écoutons-la, à l’époque, nous expliquer que le doute est antisémite : « Je suis de confession juive donc je vois pas l’intérêt de peindre des portes. »