🇫🇷 « Tous les musulmans ont peur monsieur Mélenchon. Il y a une ligne rouge qui a été franchie » : Jean-Luc Mélenchon a été ému aux larmes par le témoignage d’une musulmane inquiète pour l’avenir. (via @CLPRESSFR) pic.twitter.com/qwZgm2P5MF
— Mediavenir (@Mediavenir) April 27, 2025
Le président de La France Insoumise (LFI), ému aux larmes, a tenté de rassurer une citoyenne de confession musulmane qui lui faisait part de sa grande peur face à la montée de l’extrémisme après que «la ligne rouge a été franchie» avec l’assassinat du jeune Aboubakar Cissé, 21 ans, à l’intérieur d’une mosquée. Jean-Luc Mélenchon a pointé un doigt accusateur en direction du ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qu’il a accusé ouvertement d’être une des causes principales du drame de la Grand-Combe
«Une ambiance, un climat islamophobe a été entretenu, cultivé et, des mois durant, chacun, jusqu’aux plus officiels, s’est senti autorisé à faire des déclarations dont, sans doute, ils ne mesuraient pas toute la portée et toute la violence pour ceux qui avaient à la subir», a, en effet, dénoncé Jean-Luc Mélenchon, avant de citer le locataire de la place Beauvau nommément. «Quand le ministre de l’Intérieur, dans une réunion, dit à bas le voile, imagine-t-on que quelqu’un ait crié à bas les crucifix ?», a-t-il interrogé. «Lorsqu’on entretient une telle ambiance, on ne doit pas s’attendre à autre chose que les esprits les plus dérangés y trouvent une justification pour leurs actes», a appuyé le patron de LFI, pour lequel l’islamophobie va au-delà de la haine.
Bruno Retailleau, qui braconne sur le terrain du Rassemblement national, en lorgnant le palais de l’Elysée, dans l’espoir de glaner les voix de l’extrême-droite à la présidentielle de 2027, a multiplié les déclarations et les actes racistes et xénophobes, allant jusqu’à court-circuiter la justice et à instruire les préfets de passer outre les verdicts rendus par les juges dans les affaires concernant les immigrés. C’est ainsi qu’il tentera d’expulser sans y parvenir deux ressortissants algériens, qui seront renvoyés illico par les autorités algériennes, dans le même avion qui les avait ramenés à Alger et à Oran.
De son côté, le président de l’Observatoire de lutte contre l’islamophobie n’a pas mâché ses mots, hier, à l’encontre de ceux qui, en France, «pavent la voie devant les apologistes du crime» et «qui placent une cible dans le dos de chaque musulman». Abdallah Zekri a fustigé avec des mots durs la «mollesse» des responsables politiques et dénoncé l’absence du préfet qui n’a pas daigné se déplacer sur le lieu de l’assassinat du fidèle malien pour manifester sa sympathie envers la communauté musulmane meurtrie et, ainsi, calmer les esprits. Emboîtant le pas à son subalterne du Gard, l’islamophobe ministre de l’Intérieur a refusé de prendre part au grand rassemblement qui a eu lieu à Paris en hommage à la victime de son discours haineux, dont on peut douter, hélas, qu’elle ne sera pas la dernière, d’autant plus que les musulmans de France ne jouissent d’aucune protection.
🃏«Il n’est pas allé dans la mosquée, il s’est cantonné à la sous-préfecture. Or, partout où il y a eu des crimes, dans les synagogues ou les églises, il s’est rendu dans les lieux de cultes(..)»
BFM TV – Une Ségolène Royal très fine dans ses analyses concernant Bruno Retailleau pic.twitter.com/xB5G0NrNwn
— DANS LA SÉQUENCE (@D_La_Sequence) April 28, 2025
🃏«Pdt 48H, les musulmans ont été abandonnés par l’État. J’observe qu’ils ont réagi plus vite à l’attentat au Canada, qu’a l’ATTENTAT sur notre sol dans une mosquée.»
BFM TV- Ségolène Royal qui ne craint pas d’employer les termes. Incontestablement, une véritable femme politique pic.twitter.com/jnXsbQCoiI
— DANS LA SÉQUENCE (@D_La_Sequence) April 28, 2025