On a résilié le contrat d’association d’Al-kindi parce que les enfants de CM1 y faisait des cartes de vœux de l’aid.
Rappel. On a résilié le contrat d’association d’Alkindi parce que les enfants de CM1 y faisait des cartes de vœux de l’aid. https://t.co/bRSpG1z4O3 pic.twitter.com/FwqRydlWRP
— Sefen Guez Guez (@Me_GuezGuez) March 16, 2025
Le tribunal administratif de Lyon a rejeté la demande de l’association Al Kindi visant à suspendre la résiliation de son contrat d’association avec l’État. L’établissement privé de Décines-Charpieu, mis en cause pour des manquements administratifs et pédagogiques, perd ainsi son statut d’école sous contrat et ses financements publics.
Lors de l’audience, l’avocat d’Al Kindi, Sefen Guez Guez, a accusé l’État d’avoir » cherché » des arguments pour justifier la résiliation du contrat dans un souci » d’affichage « , allant jusqu’à formuler des “accusations diffamantes” et “insupportables”.
Il a également reproché aux autorités de ne pas avoir pris en compte les » mesures correctrices » mises en place par l’établissement, comme le retrait des ouvrages contestés, la rupture du contrat du professeur mis en cause et la modification du règlement intérieur.
Ce sont des « conséquences manifestement disproportionnées (…) face aux griefs peu substantiels » invoqués, avait écrit Al-Kindi dans son recours en référé. L’établissement évoquait notamment la perte d’attractivité, la hausse des frais de scolarité, les conséquences pour le personnel …
L’association Al Kindi peut encore déposer un recours devant le Conseil d’État pour contester cette décision. À l’exception d’une classe de seconde dans un établissement de Marseille, Al Kindi était le dernier lycée musulman sous contrat en France, après la résiliation récente de l’agrément du lycée Averroès de Lille, longtemps présenté comme le fleuron de l’enseignement musulman dans le pays.