L’association Ibn Sina a été informée ce jeudi 6 février du refus de son permis de construire déposé en août 2024 pour un centre culturel et cultuel de 600 m2 sur deux niveaux rue de Formont, à l’ouest d’Ambarès. Ce samedi 8 février, ses responsables ont fait savoir qu’ils étudiaient plusieurs options. Un recours devant le tribunal administratif d’abord : pour cela, ils ont un délai de deux mois après la date de l’arrêté municipal (6 février).
Ibn Sina, association créée à Ambarès et réactivée depuis deux ans, évoque aussi une « révision du projet » pour le rendre conforme au plan local d’urbanisme, mais aussi, via un dialogue avec la mairie, « la recherche de solutions alternatives et de terrains adaptés ».
En meilleure voie, le deuxième projet de mosquée ambarésienne, autour de la salle existante de la Mansoura, rue de la Commanderie-des-Templiers, n’est soumis qu’à une déclaration réglementaire et un renouvellement de l’agrément ERP (établissement recevant du public). Une commission de sécurité tenue ce même jeudi a rendu un avis favorable.
Deux projets bien distincts
En novembre, Nordine Guendez avait également rencontré les deux porteurs de projet dans l’espoir de les faire fusionner. « Il n’y a pas de place ni de besoin pour deux projets sur la commune », avait-il affirmé. En vain.
La question du second projet est différente, car un rachat n’a pas les mêmes exigences réglementaires qu’une construction. Le bâtiment concerné est la salle des fêtes La Mansoura, située au numéro 36 rue Commanderie des Templiers.
Le maire d’Ambarès-et-Lagrave s’est entretenu dès jeudi avec les habitants de la rue de Formont, et samedi avec ceux de la rue de la Commanderie des Templiers. De quoi espérer apaiser les tensions – et se débarrasser des accusations d’opacité.