Le directeur général de la gendarmerie nationale, Hubert Bonneau, a estimé jeudi 30 janvier que l’interpellation d’une élève dans son collège en Moselle par les gendarmes était «une erreur collective».
Invité de BFMTV, le général Bonneau a expliqué que le 22 janvier dernier, dans un collège de Moselle, les gendarmes étaient venus chercher une élève. Selon la préfecture du Bas-Rhin, la famille de cette adolescente devait retourner ce jour-là en Belgique où sa demande d’asile doit être examinée. Selon le syndicat Snes-FSU, la famille avait fui le Burkina Faso. Les gendarmes «sont allés dans l’espace de vie scolaire. Ils ne sont pas entrés dans la salle de classe», a dit le patron des gendarmes, en reconnaissant que la «circulaire de 2013» interdisant ce type d’intervention «aurait dû être respectée».
«Les interventions des forces de police et de gendarmerie liées aux procédures d’éloignement sont strictement interdites dans le cadre scolaire, y compris pendant les temps périscolaires et les activités organisées par les structures d’accueil collectif de mineurs même avec l’accord des parents».